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• 1879; probablt abrév. de fricot → fricoter♦ Fam. Argent. ⇒ flouze, pèze, pognon . « Mon cheminot se fout de ton fric : il en gagne » (Carco). ⊗ HOM. Freak.fricn. m. Fam. Argent.⇒FRIC, subst. masc.Pop. Argent. Les joueurs changeaient de place au bref commandement. Sur le guéridon, le fric s'entassait... il s'en accumulait des piles... (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 101) :• Elles [les Parisiennes] régnaient ensemble sur toutes les classes de la Capitale, maniant le ministre ou le « mec » avec la même aisance et la même suprématie, qu'elles fussent de l'avenue de l'Opéra ou de Montmartre, du monde du flirt ou du monde du « fric ».FARGUE, Piéton Paris, 1939, p. 190.REM. Être friqué. ,,Avoir de l'argent`` (CHAUTARD, Vie étrange de l'arg., 1931, p. 285).Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1879 (d'apr. ESNAULT, [Commentaire (IGLF 1953) des notes manuscrites sur les feuillets de Nouguier]); cf. 1889 (MACÉ, Mes lundis, p. 255). Orig. peu claire; peut-être abrév. de fricot « bombance, régal » d'où l'idée d'argent nécessaire à ces festivités. Fréq. abs. littér. :31. Bbg. TOURNEMILLE (J.). La Curieuse famille du mot fric. Déf. Lang. fr. 1965, n° 29, pp. 17-18.fric [fʀik] n. m.ÉTYM. 1879; probablt abrév. de fricot. → Fricoter.❖♦ Fam. Argent. ⇒ Blé, flouse, pépètes, pèze, pognon. || Il gagne beaucoup de fric. || Prête-moi du fric, un peu de fric.1 Mon cheminot se fout de ton fric : il en gagne.Francis Carco, les Belles Manières, III, IX.2 (…) mettons qu'elle ait besoin de son fric. Mais elle a sept mille francs chez elle depuis quatre mois, elle n'y a pas touché, elle n'a même pas trouvé le temps de les porter à la banque.Sartre, l'Âge de raison, XI, p. 191.♦ ☑ Loc. fam. Faire du fric : gagner beaucoup d'argent rapidement — ☑ À fric, qui a beaucoup d'argent, riche. || C'est un mec à fric.❖DÉR. Friqué.HOM. Freak.
Encyclopédie Universelle. 2012.